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les castellins, les amis du château de Verges
1 octobre 2012

LES ACTIONS MARQUANTES DE CET ETE 2012

 

A NOTER D'ORES ET DEJA DANS VOS

AGENDAS...

LE PREMIER SON ET LUMIERE AU CHATEAU DE VERGES :

 

 

affiche son&lumière

 

Une partie de la troupe....

 

 

groupe de pr+¿s

 

 

REPETITIONS

 

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Dans le cadre des après-midis musicaux 

BEETHOVEN, SAINT-SAENS et CESAR FRANCK

S'INVITENT AU CHATEAU 

DIMANCHE 17 MARS 2013 à 16H

avec Yuko TAJIMA au violon 

et Jean-Claude CRAPIZ au piano

 

                   sonate verges                sonate verges 2

 

Les deux musiciens  interprèteront l'introduction et rondo capricioso de Saint Saëns, la cinquième sonate de Beethoven et la sonate de César Franck.

 

Yuko et Jean Baptiste ont obtenu en juillet 2010, le 3ème Prix du concours international Rovere d’Oro en Italie et sont tous les deux issus de la Haute Ecole de Musique de Genève.

 

Le concert sera suivi du traditionnel verre de l'amitié dans les salons du château.

Prix des places: €12, 8€ pour les membres de l'association et entrée gratuite pour les jeunes de moins de 16 ans.

 

Vous pouvez réserver au 0384 48 26 46 ou sur les.castellins@orange.fr.

 

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SON ET LUMIERE  2013

AU CHATEAU 

 

 

Son et Lumière3

 

cliquez sur l'image  ^^^

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A NOTER DANS VOTRE AGENDA

DANS LE CADRE DES APRES-MIDIS MUSICAUX

 

Pour le dernier concert de l’année 2012, les Castellins vous proposent des

duos de flûtes accompagnés au piano.

Les musiques brillantes et virtuoses de Frantz et Karl Doppler,

deux frères autrichiens du XIX° siècle,

et de Wilhelm Friedmann Bach, le fils aîné de Jean Sébastien  Bach

seront interprétées par : 

Sophie Mislin et Thierry Bellenoue à la flûte et Elisabeth Bronnekant au piano.

Ce concert aura lieu dans les salons du château de Verges

le dimanche 2 décembre à 16h.

Il sera suivi, comme à l’habitude d’un goûter de chocolats et de brioches 

offerts par l’association.

 

Tarif : 12€

(10€ pour les membres de l’association et 5€ pour les jeunes de moins de 16 ans)

A très bientôt le plaisir de vous recevoir !

 

 

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                                                     Photos signées Jean Louis Vuillermoz

 

 

 

 

 

   

"la guerre de dix ans" est une adaptation de textes historiques décrivant le siège de la ville de Dole pendant la guerre de dix ans  (1635-1643).

En 1636, alors que la France est en guerre avec l'Espagne, Richelieu envahit la Franche-Comté, possession des Habsbourg d'Espagne. Le 29 mai de la même année, le Prince de Condé investit Dole, capitale de la province. Dix années d'horreur vont suivre au cours desquelles la plupart des villes et villages Franc-Comtois sont incendiés. Les Comtois connaissent alors la famine et la peste. En 1644, les troupes françaises se retirent laissant derrière elles, une province dévastée.

 

En juin 1636, Jean Boyvin, conseiller au parlement de Dole, mémorialiste, architecte, est enfermé dans sa ville assiégée.

Il décrit journellement ce qui se passe. Homme d'action, il participe à la défense de sa ville.

A ses côtés, mère, femme et enfants vivent repliés derrière le rempart, abri illusoire contre les bombes et les canons.

Dans cet univers, rythmé par l'exaltation des combats et des défaites, les gestes quotidiens s'en chaînent, de plus en plus dénués de sens, face à la  montée d'un effondrement prévisible.

******

Un spectacle, conçu et mis en scène par Jean Louis Vuillermoz, avec Christian Pageault (comédien), Marie Gelis (musicienne) et Natalie Malichenko (chant)... a été présenté au Château de Verges, lors des deux journées du patrimoine,les 15 et 16 septembre 2012. Chaque fois, ce fut une ovation par le public venu nombreux.

 

Quelques photos souvenirs

       acteurs     vue de droite

       avec la salle     chant dans l'oratoire

salutations

 

 PETIT MARCHE, DANSE RENAISSANCE ET CHANSONS FRANCAISES

 

Le désormais traditionnel petit marché  (produits du terroir) qui se déroule dans le cour du château, était cette année sur le thème de la renaissance, ceci en lien avec les 450 ans de la construction du château. Il a été agrémenté pour l'occasion  de danses renaissances données par  le groupe "la Bravandrille". Celui-ci  s'est produit toute la journée aux quatre coins du parc,  et en soirée lors du dîner "renaissance" avec le groupe de chansons françaises "Square AB".   

 

la bourguignotte la banque!

la nuit le service!

l'entr+®e les banquiers!

les boulangers march+®3

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Il ETAIT UNE NUIT DE L'ECRITURE ... un soir d'été 

 

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Quelques textes tirés au hasard du livret 2012 (livret en vente auprès des Castellins - infos sur les.castellins@orange.fr).

 

BALLADE POUR UN CHATEAU 

L’an mil cinq cent soixante deux

Je me suis élevé de terre

De par le vouloir impérieux

De Philibert de Montravert

Soucieux de me mettre en travers

Sur le chemin des assaillants

Je suis devenu la barrière

Du puissant château de Binans

 

 

Pendant des siècles je résiste

Aux assauts des hommes et du temps

A l’intérieur le feu me ronge

Et au dehors, la pluie, le vent

L’abandon me fragilise

Puis je renais finalement

Protégé de la convoitise

Par un sauveur, les habitants

Ce soir un souffle doux m’inonde

Chauffe la pierre, tiédit le bois

Mon grand corps froid convalescent

Frissonne de plaisir et d’émoi

Sous mon crâne de lauze

Mon cerveau de géant s’anime

Et mon esprit bouillonne

Ce soir, les poètes sont là

Les grands châteaux ont-ils une âme ?

Sinon il faut la leur donner

Voici un cas bien résolu

Celui de Verges en est pourvu.

André JEANPIERRE        

 

CE SOIR AU CHATEAU

 

Verges en son château

Ce soir fait le beau

C’est fête, dit le badaud

Juillet débutant

On  fête ses 450 ans

Voilà un beau jeune vieillard

Fier de ses tours

Jaloux de ses créneaux

Aux derniers éclats du couchant

Les « écriveurs » arrivent

Bourgeois gueux manants

Tous viennent saluer le vieux bâtiment

On n’a pas tous les jours 450 ans

L’un dit « Il fait pas son âge »

L’autre renchérit « C’est pas du bouygues, du Vivendi »

C’est solide bâtisse, pour amoureux bon nid

Assez barguigné fêtons la vieille bicoque

Tranchez jambons  tuez cochons

En perce les tonneaux

Que le vin coule à flot

Le vieux château fête ses 450 ans

Joyeux anniversaire

Que sont propriétaires devenus

Dessous la pierre sont allongés

Dorment comme on dit, paisiblement

450 ans, on n’a plus mal aux dents

Et nous, qui sommes ici ce soir venus

Dans 450 ans, comme iceux pareillement

Dormirons  depuis longtemps

Requies cant in pace

 

Gilbert David.

 

 

IL Y A QUATRE CENT CINQUANTE ANS

ON FAISAIT DEJA DES BLAGUES

 

Girolle > Gorille > Géant > Ganté > Sale > Elsa > Sali > Lisa > Mare > Rame > Poste > Stop > Noël > Léon > Barre > Arbre.

Il y a quatre cent cinquante ans

Il y a quatre gents sans cartons

Il y a quatre vents qui tourmentent

Il y a quatre paons sans plumage,

Il y a quatre rantanplan en rampant

Il y a quatre camps sans marathons

 

Louis 9 ans et demi

 

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COMBIEN DE ROSES SE SONT FANEES EN SON JARDIN

 

BElles de jour, vieilles de nuit

Vies éphémères, légères

Accords parfaits et désaccords

Invités gros, invités fats

Hôtesses grasses et hôtes las…

Des ripailles festives

Aux douleurs du glas 

Le temps s’est écoulé

Sans que muraille ne tombe

La grisaille qui te pare

Te donne fière allure

Mais on préfère en toi

La jeunesse à l’usure

Alors faisons fi de tes siècles passés 

Et buvons dès ce soir le vin blanc qu’on nous sert 

Ronsard ne m’en voudra

Si je lui laisse les roses 

Rabelais ses banquets

Et Montaigne sa prose

Les heures qui sonnent ? 

Le temps qui passe ?
De l’éternité même on se lasse.

 

Véronique MILLET

 

HOMMAGE A VERGES ET A SON CHATEAU

Ma tantireli relo

 

De l’Espagne à la France, des rois aux républiques

Tous les avez connus, les Philippe, Charles, Henri

Empereurs et Louis, notables ou peu nantis 

Solidement construit au pays d’Albéric

Si votre architecture reste traditionnelle

Alors que fleurissaient des châteaux de plaisance

Vous avez su marier avec grande élégance

Meurtrières et fenêtres, tours remparts et tourelles

Votre corps a souffert, amputé de deux tours

Et votre esprit aussi, la folie meurtrière, la peste, la famine

L’abandon de trente ans vous donnait triste mine

Tout cela est fini, le cœur est de retour

La grisaille des laves reçoit des ménestrels 

Grâce aux sires du moment  Alain et Joëlle

 

Enèphe de Pont

 

 

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VERGES, UNE MAISON QUI RELIE

  

Verges, une maison qui relie.

Qui relie les diverses générations d’une même famille,

Qui relie un moment des inconnus en une théorie de nouveaux amis,

Qui nous relie, nous qui sommes dans ce jardin ce soir,  aux rudes comtois qui édifièrent cette forteresse, il y a 4 siècles.

Un esprit s’installe, ténu, fluide, éthéré, qui touche l’âme, soulève l’esprit et perce le cœur. Une chaîne sans anneaux, pleine de trous, de vides, de contorsions et de convulsions,  et qui s’apaise soudainement avec le cri des oiseaux.

Le martinet survole notre monde, le rouge queue s’enterre au creux d’un mur.

Survoler et s’enterrer, c’est s’enraciner.

Les gueux et les mignons du 16è siècle entrent en résonnance avec nos pauvres hères d’aujourd’hui et les intrigants de toutes natures.

Le sanglier est toujours le même, solitaire dans la même forêt.

La jonquille et la pervenche nous ravissent de même.

Le lys martagon que l’on a cru menacé, s’étend à profusion sur la colline.

On croit perdre et on gagne, on croit gagner et l’on ne fait que perdurer.

Dans ce pays de pierres, la pierre parle au cœur, le bois semble éternel, et l’on voudrait que jamais l’homme ne meure.

Descendance, ascendance, transcendance, l’amour mène la danse.

Et l’amitié aussi, l’amitié rugueuse, solide des hommes de la terre et des bois.

L’amour subtil et volatil que l’on respire avec la vie.

Au détour d’une archère, d’une meurtrière ou d’une simple garde robe, l’esprit du lieu nous saute à la figure, pour nous aider à mieux façonner l’avenir avec nos enfants et petits enfants.

Alain Fabry

 

VERTUDIEU MON JACQUES ! 

Vertudieu mon Jacques, miladiou de miladiou

Qu’est-ce tu me chantes  là ?  T’aurais encore abusé du tonneau que çà ne m’étonnerait pas

-          non j’ai une vision …une vision comme Saint-Paul sur le chemin de Damas

-          une vision d’ivrogne c’est tout

-          non je vois je vois comment çà sera ici, je vois ce même lieu, le village de verges dans quatre cent cinquante ans, j’ai bien dit dans 450 ans, je vois le clairement comme si c’était hier, le 5éme de juillet Mille  cinq cent soixante deux

-          tu te prends pour Michel de Nostre-Dame, attention mon ami, certains ici pourraient bien te faire passer pour un hérétique ou un parpaillot de Genève et tu pourrais bien finir brûlé devant un des châteaux  du baillage d’aval

-          je ne puis garder cette vision pour moi, je vois ….je vois ….oh mon dieu je vois le châtelain de Verges dans quatre cent cinquante ans ….

-          comment est-il ?

-          le visage est de bonne composition, toute fois, il n’a ni épée ni mousquet et est entouré de … non non, oh non il est entouré de ….aaaah…  je n’ose le croire

-          parle enfin, et arrête de béquiller des chausses comme si tu avais la danse de Saint-Guy

-          oh malheur …il est entouré de Français !

-          quoi, notre village, notre belle Franche -Comté de Bourgogne,  aura été envahie par ces hérétiques, ces moules à gaufres, ces accros à la sécurité sociale, menteurs voleurs, uniquement soucieux de prendre notre bled,  notre sel et toutes merveilles qui forment les richesses de cette province,

-          ce que je vois est clair comme une nuit sur le Golgotha, ils nous ont envahi, ou sont les pays d’en haut, les pays d’Allemagne avec qui nous avions tant d’intérêts ensemble ? nous qui faisions partie de ce saint empire romain germanique sur lequel le soleil ne se couchait jamais,  nous qui battions si belle monnaie ensemble, Carlos quinto, notre empereur Charles Quint nous aura-t-il abandonnés ?

-          malheur …nous serions condamnés à entrer dans le pays de France !

-          c’est la fin de notre belle prospérité, car s’il est vrai que jamais province ne fut autant riche en pâturages, vignes, bleds, rivières poissonneuses, nous verrons hélas si ta sinistre vision est juste et si le français se sera emparé par ruse de notre belle province, sache bien qu’il n’aura de cesse de nous emmener dans le gouffre des enfers et dans quatre cent cinquante ans nous seront pas plus considérés que le petit peuple des grecs. 

Jean Louis Vuillermoz

 

 

LA DAME DU CHATEAU

La fenêtre de la Dame s’est éteinte. Loin dans la nuit, elle a regardé. Soupir, yeux humides

La Lune est claire, la côte de l’Heute, cri du hibou. Frissons. Pleine Lune.

Pourtant, elle devrait se montrer…

Silence.

La Dame plonge encore dans la nuit, par delà l’enceinte et la basse cour. Attendre.

Les lutins, les trolls, non, non, ce n’est pas ce qu’elle attend.

Les nuits sont longues à Verges, en cette année 1562 : mortelles. Odeur du sanglier partout dans le château : ah ! Il aime ça son seigneur ! La chasse elle est tuée, elle est mangée. Plus tard, beaucoup plus tard, un de ses descendants dit « Loulou » assurera la relève.

La voilà ! Si, si, c’est elle. Non. Si : la vieille, la Margot est sortie. En catimini, le long de la muraille, elle avance.

La Margot et la nuit, c’est une longue histoire… Si les vieux ifs de la côte de l’Heute pouvaient raconter…

La Dame et la Margot, c’est une longue histoire. Et toutes les murailles, les pont-levis, les gardes et même le Seigneur ne les empêcheront pas.

Verges en 1562… La Dame s’évade. La Dame franchit le mur d’enceinte : elle rejoint la Margot. C’est tellement mieux.

Vieille, ratatinée, courbée, pliée, pourtant alerte : la Margot va et vient. Silencieuse. L’œil brillant, sa main plissée, la Margot cueille et ramasse et trie et prend soin : les simples, elle sait comment les utiliser. Pliée, usée, la Margot va la nuit, bat les chemins et sait les potions.

Car la Dame a besoin, besoin de la potion. Et même de la formule… Son seigneur… Vraiment pas un cadeau.

Son père, le Seigneur de Binans, l’a mariée à ce rustre, buveur, chasseur, troussard, et qui pue et qui gouaille.

La Dame s’est éteinte. A force…

La Margot a trouvé la prêle, le millepertuis, l’herbe à Robert et surtout… les baies d’If.

Deux yeux de braise sous sa tignasse. Clairs et mouillés, les yeux de la Dame. Se rejoindre sous la Lune. Saisir la potion, fiole douce… Hum ! Mon Cœur, Mon Seigneur, Mon Doux, Mon Vaillant… Hum ! Un breuvage pour toi, au milieu de la nuit, entre deux rôts avinés, ta panse chargée de cochon rôti.

Les yeux de braise de la Margot. « Tu es sûre Belle Dame ? » Et les yeux clairs et mouillés, la main tendue, doigts serrés sur la fiole. Silence.

« Tu es sûre ? »

Silence.

La Belle Dame presse le pas. « Oh ! Mon Seigneur ! Si tu savais. Toi le goulu, tu vas aimer… »

Fripée, ridée, ratatinée, yeux de braise, la Margot la regarde disparaître dans le mur.

Cœur serré.

Les châteaux, les seigneurs, les pères qui donnent leur fille…

La Margot reprend son chemin, écarte les épines et remonte la Côte.

Deux grands yeux, un tour complet : le hibou l’attend. On ne les empêchera pas. La Lune les regarde.

 

Anonyme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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